Histoire



2011-2020 :

 2011-2020

Dans les premières années de cette décennie, sont arrivées dans les vitrines trois trophées conquis par le Real Madrid de José Mourinho. Le plus important, la Liga de la saison 2011-12, qu’il a remporté avec un record de 100 points, le plus grand total jamais obtenu jusqu’ici dans l’histoire du championnat, et 121 buts. Le Real a également soulevé une Coupe du Roi et une Supercoupe d’Espagne face à Barcelone.

 
En juin 2013, Carlo Ancelotti a réalisé le rêve de diriger le Real Madrid. Plus d’une dizaine de titres et près de 20 saisons à entraîner ont appuyé son arrivée. L’Italien, habitué à la pression des grands clubs comme la Juventus, le Milan AC, Chelsea ou le PSG, est une garantie pour diriger un projet ambitieux. Son principal objectif est de décrocher la Decima.
 
Pour cela, Carlo compte sur une équipe de luxe. Zinédine Zidane fait partie de son corps technique et il a sous ses ordres des joueurs magnifiques comme Cristiano Ronaldo, Benzema, Luka Modric, Isco, Illarramendi et Gareth Bale, entre autres. Avec Ancelotti, les jeunes du centre de formation passent au premier plan. Le Real Madrid a exercé l’option de rachat de Carvajal, qui jouait en Allemagne, et a fait monter en équipe première Casemiro, Nacho, Morata et Jesé.


2001-2010 :

2001-2010

Vicente Del Bosque a continué en tant qu’entraîneur du Real Madrid jusqu’en 2003. Sa philosophie et son style de jeu ont projeté le Real comme une équipe de champion. Le club a célébré, durant sa présence sur le banc, une nouvelle Coupe d’Europe, une Intercontinentale, deux championnats nationaux, une Supercoupe d’Espagne et une Supercoupe d’Europe. Un parcours seulement comparable avec celui du Real Madrid des années 50 et 60.

 
La gestion de Florentino Pérez a représenté un profond changement dans les structures du club. Il a assaini l’économie de l’institution, la convertissant en la plus riche du monde, et il a réalisé une profonde transformation dans tous ses domaines. Il a impulsé une rénovation complète du Santiago Bernabéu, créé la Ciudad Deportiva de Valdebebas et inauguré le stade Alfredo Di Stefano. Au chapitre sportif, il a comblé les désirs des supporters : vêtir de blanc Zidane, Ronaldo et Beckham.
 
Pour sa deuxième étape (2006), le président a continué d’illusionner le madrilisme avec les signatures des meilleurs joueurs et entraîneurs du monde. Des footballeurs de la taille de Cristiano Ronaldo ou Benzema, entre autres, et de l’entraîneur José Mourinho sont arrivés. Le Portugais a débarqué au Santiago Bernabéu une semaine après avoir remporté la Coupe d’Europe avec l’Inter de Milan dans ce même stade.

1981-1990 :

81-90

En 1983, la Castille était proclamée championne de Seconde Division sous les ordres d’Amancio et avec les magnifiques prestations de cinq footballeurs : Pardeza, Sanchis, Michel, Martin Vazquez et Butragueño. Ces perles du centre de formation étaient une découverte et Di Stefano n’a pas douté à les faire progressivement intégrer l’équipe première. L’éclosion de ce groupe est arrivée à partir de 1985, avec la conquête de cinq Ligas consécutives et des records importants, comme celui de meilleur attaque de la compétition avec 107 buts.

 
L’attaquant mexicain Hugo Sanchez a beaucoup eu à voir avec ces dits succès. Avec les vétérans Juanito, Valdano et Santillana, il s’est parfaitement intégré à la ‘Quinta’. En sept saisons madrilènes, il a inscrit 251 buts, et a été quatre fois Pichichi. Dans les yeux des tous les supporters madrilènes restent ces fameuses célébrations en faisant la roue.
 
Dans cette décennie, le Real Madrid a également obtenu son premier titre de la Coupe UEFA. C’était lors de la saison 1984-85. Il a battu en finale sur deux matchs le Videoton. Une équipe jusque là inconnue qui avait éliminé le PSG, le Partizan de Belgrade et Manchester United. Lors de la saison suivant, les Merengues ont conservé leur titre grâce à une remonté impensable. Après avoir perdus 5-1 sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach, ils ont réussi un match retour épique et, grâce à deux buts de Valdano et deux autres de Santillana, ont obtenu le titre (4-0).



















1971-1980 :

71-80

En Liga, l’équipe se montrait très solide à domicile lors de la saison 1978-79. Seulement cinq rivaux ont réussi à ramener un point du Bernabéu : l’Espanyol, Séville, l’Hercules, Las Palmas et l’Atlético de Madrid. Molowny trouvait le meilleur rendement de ses joueurs qui trouvaient également la faille à l’extérieur. La victoire au Molinon (0-1, avec un but de Santillana) a été la clée pour que l’équipe 
merengueremporte sa sixième Liga.
 
Les brillantes performances des Merengues ont été ternies par la mort du président du club. Le Real Madrid a voulu avoir un geste de reconnaissance post-hume envers Santiago Bernabéu. L’objectif était que son grand travail pour l’institution perdure dans la mémoire collective. Le 31 août 1979, la première édition du trophée qui porte son nom a été jouée. Quatre grands du football continental y ont participé : le Real Madrid, l’Ajax, le Bayern Munich et le Milan AC.

1961-1970 :

61-70

Lors de la saison 1961-62, le Real Madrid signait de nouveau une grande saison avec un doublé (Liga et Coupe) et en étant vice-champion d’Europe. Le 12 mars 1962, le Real connaissait un nouveau succès en son stade. Jusqu’à ce moment, aucune équipe espagnole n’avait connu tant de records en Liga. Des 30 matchs joués, 24 étaient gagnés. Le titre était acquis avec 5 journées d’avance et Puskas était élu Pichichi avec 27 buts. Le 8 juillet 1962, le Real battait Séville en finale de la Coupe 2-1.

 
Leader en Espagne, il l’était tout autant sur le continent européen. Le 11 mai 1966, le Real Madrid retrouvait la victoire en Europe face au Partizan (2-1). Sans Di Stefano ni Puskas, le vétéran était Gento. Il faisait parti d’un onze composé de Araquistain, Pachin, Pedro de Felipe, Sanchis, Pirri, Zoco, Serena, Amancio, Grosso et Velazquez. Après cette sixième Coupe d’Europe, quatre joueurs se photographièrent en imitant les Beatles. Depuis, cette équipe allait être surnommée le Real ‘ye-yé’, en référence au chœur de la chanson du groupe britannique ‘She Loves You’.

1951-1960 :

51-60

Le football européen commençait à avoir un haut niveau. Conscient de cela, au début des années 50, le prestigieux journaliste français Gabriel Hanot avait l’idée d’une compétition dans laquelle pourrait participer les équipes championnes de leur ligue européenne respective. Au projet, s’ajoutait son confrère Jacques Ferran. Ils ont rédigé un règlement qui est arrivé sur le bureau de l’UEFA. La proposition fut appréciée par les dirigeants du journal français ‘L’Equipe’ qui allaient organiser la compétition.

 
Une commission fut nommée dans laquelle Santiago Bernabéu était l’un des vice-présidents. La compétition devenait réalité en 1956. Le Real Madrid remportait la première Coupe d’Europe de l’histoire le 13 juin de cette même année. Ce fut le début des cinq victoires consécutives qu’il allait remporter. Il devenait une référence mondiale grâce à l’un des meilleurs footballeurs de l’histoire, Alfredo Di Stefano, durant la présidence de Bernabéu.
 
Le Real a découvert Di Stefano aux Bodas de Oro du club (1952), lorsque le club affrontait les Millionarios (4-2). Depuis, il fut un objectif madrilène et l’année suivante, il débutait comme joueur merengue. Il est devenu le meilleur footballeur de l’histoire du club. Avec sa présence dans l’effectif, l’institution a connu son époque la plus glorieuse. Il a reçu deux Ballons d’Or (1957 et 1959) comme la grande étoile de l’équipe qui a régné sur l’Europe pendant cinq années de suite. Son football enchantait tout le monde. Il a créé une école et argumenté comme un expert.
 
Lors de la saison 1959-1960, l’ex joueur merengue Miguel Muñoz prit les commandes du Real Madrid. Il a remporté la cinquième Coupe d’Europe pour sa première année comme entraîneur. Il est devenu par la même le premier footballeur a remporté le trophée en tant que joueur (à trois reprises) et entraîneur. En 1960, les Merengues se couronnaient également rois du monde en remportant la première édition de la Coupe Intercontinentale (Real Madrid 5-1 Peñarol de Montevideo).






















1941-1950 :

1941-1950

L’équipe 
merengue tentait alors de palier les effets d’une Guerre Civile (1936-1939) qui l’avait laissé sans ses figures les plus emblématiques. D’importantes incorporations se sont produites comme celles de Pruden, Corona et Bañon. En 1943, en demi-finales de la Coupe, le Real Madrid affrontait Barcelone. Aux Corts, le onze barcelonais s’imposait 3-0. Au retour, les Madrilènes éliminaient leurs rivaux grâce à une remontée extraordinaire. Le Real l’emportait par 11-1. A partir de là naissait l’éternelle rivalité entre les deux clubs.
 
Le 15 septembre 1943, Santiago Bernabéu devenait le président du club. Commençait alors un mandat légendaire durant lequel l’entité a remporté de hauts faits. Il a pris la charge de son travail avec l’idée d’établir des liaisons harmonieuses entre toutes les entités. En 1948, il a été nommé président d’honneur et du mérite de l’institutionmerengue « pour son bon travail et son perpétuel dévouement à la Société Real Madrid Club de Football ».
 
Le Real Madrid affrontait en finale Valence (9 juin 1946), dix ans après que l’équipe ait remportée sa dernière Coupe d’Espagne. Au stade de Montjuïc, l’équipe madrilène a été le maître et le seigneur du match. Elle renversait les Valencians 3-1, glanant ainsi un nouveau titre en Coupe. Le maire de Madrid remettait à Ipiña la Médaille Sportive de la Ville pour avoir disputé 237 matchs officiels. Chaque joueur et l’entraîneur recevaient un portefeuille en cuir avec un billet de mille pesetas (6 euros).

1931-1940 :

31-40

Le Real Madrid savait désormais que le succès tant souhaité n’était possible qu’avec les meilleurs joueurs. Zamora, Ciriaco, Quincoces… Les fruits n’allaient pas tarder à être récoltés. La saison 1931-1932 était excellente de la part de l’équipe de Lippo Hertza. Les
Merengues terminaient la Liga comme champion invaincu. Une époque de domination madridista commençait.
 
Un mois seulement après le dernier titre (1936), la Guerre Civile explosait. La meilleure période sportive du Real Madrid jusqu’ici se voyait menacée et tronquée par le conflit belliqueux. Il provoquait la fin de carrière ou l’exil de nombreux joueurs. Il fallait attendre la fin du conflit pour recomposer le club et l’équipe.

1921-1930 :

1921-1930

Ce qui au début du siècle semblait un projet de supporters commençait à prendre une dimension inimaginable. Un grand pourcentage de la population espagnole pratiquait le football ou, tout au moins, assistait au match comme spectateur. La médaille d’argent conquise aux JO d’Anvers (1920) a permis à cette croissance de se développer encore plus. Un nouveau panorama s’ouvrait pour notre club.


Dans ces circonstances naissait le Championnat de Liga, les énormes difficultés d’organisation du football espagnole étant derrière. Les parties impliquées s’entendaient sur la création de trois divisions. Dans la Première, se retrouvaient les six champions d’Espagne, les trois vice-champions et le vainqueur du tournoi de promotion entre les clubs de Deuxième Division. Une grande compétition voyait le jour dans laquelle des équipes de tous les coins d’Espagne prenaient place.






























1911-1920 :

1911-1920

La constitution d’une Fédération a été pensée comme une solution rapide à la crise, mais ne l’a pas été. Chaque société ne pensait qu’à ses propres intérêts, et malgré le soutien de quelques-unes à la Fédération, certaines formaient un organisme parallèle, l’Union des Clubs. Même l’équipe directive a dû éviter la démission du président, Adolfo Melendez.

 
La duplicité des compétitions et des intérêts n’a pas affaibli l’expectative autour du football. Les supporters continuaient à aller voir leur équipe. Le Real, avec le changement à O’Donnell, avait donné un premier pas vers la professionnalisation. Plus de spectateurs, plus de revenus et plus de budget pour recruter des joueurs. Le nouveau terrain était le meilleur de la Villa et Corte, avec une capacité de 5000 spectateurs.
 
La saison 1915-1916 s’est terminée sur une brillante performance dans le Championnat d’Espagne. Vice-champion après une demie-finale épique face à l’Español, le Real tombait en finale face à l’Athletic Bilbao. Les circonstances de cette finale ont laissé des séquelles : quelques jours après, s’en suivait la démission de toute l’équipe directive. Pedro Parages prenait la tête du club au détriment d’Adolfo Melendez. Le changement portait ses fruits puisque la saison suivante, le Real Madrid retrouvait son titre de champion d’Espagne.

1902-1910 :

1902-1910

Les premières années de vie du club ont suivies celle de Julian Palacios. En 1900, il convoquait une direction générale pour désigner les joueurs qui formeraient la première équipe du Real. Les frères Padros prenaient la relève peu de temps après. Le football commençait à se transformer en l’épicentre de nombreux rassemblements et le nombre d’associations augmentait à pas de géant. La constitution comme société a eu lieu le 6 mars 1902, avec une équipe de direction dirigée par Juan Padros.

 
Les membres de cette équipe directive proposaient au maire de Madrid, Alberto Aguilera, la constitution d’un premier tournoi de football. Une première compétition fut établie en l’honneur du roi Alfonso XIII. Cinq clubs se sont inscrits pour un tournoi qui s’est déroulé à l’Hippodrome. La Coupe d’Espagne naissait ainsi que l’identité du Real Madrid, la victoire. Les Merengues gagnaient ainsi quatre des six premières éditions.